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Quant au panĂ©gyrique inattendu du couple que forment la prostituĂ©e et l’intellectuel, il permet en outre de jeter un nouveau regard sur le mĂ©nage de Mirbeau et d’Alice Regnault, ancienne de page Texte intĂ©gral 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vĂ©nale, traduit du bulgare par Alexandre LĂ©vy, texte prĂ©sentĂ© e ... 2 Alexandre LĂ©vy a publiĂ© un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vĂ©nale de Mirbeau e ... 1DĂ©couverte Ă  la BibliothĂšque de Sofia, en Bulgarie oĂč elle parut en 1922, aprĂšs la mort du romancier, aux Ă©ditions Spolouka de Plovdiv, l’étude d’Octave Mirbeau intitulĂ©e L’Amour de la femme vĂ©nale a Ă©tĂ© publiĂ©e en français en 1994 par les soins de Pierre Michel1. IgnorĂ©e jusqu’alors des mirbelliens, en l’absence de tout manuscrit connu, elle fut traduite du bulgare par Alexandre LĂ©vy2. Il est probable que, comme pour certains romans de Mirbeau parus en Bulgarie, une premiĂšre traduction en avait Ă©tĂ© faite en russe, l’écrivain Ă©tant trĂšs apprĂ©ciĂ© en Russie. En ce cas, le texte que nous connaissons aurait subi le filtre de trois traductions successives du français en russe, du russe en bulgare, du bulgare en français. Sa datation probable, selon les spĂ©cialistes, est Ă  situer entre 1910 et 1913 Mirbeau meurt en 1917, au moment oĂč l’écrivain, malade, travaille Ă  Dingo, qu’un de ses disciples achĂšvera pour lui. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne ... 4 L’expression est de LĂ©on Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 2Le cas n’est pas isolĂ© d’importants articles de critique d’art de Zola parus dans Le Messager de Saint-PĂ©tersbourg ont Ă©tĂ© traduits du russe en français3, l’original n’ayant pas Ă©tĂ© retrouvĂ©, et il en existe mĂȘme deux traductions diffĂ©rentes, ce qui laisse parfois les chercheurs perplexes. Zola dit-il du peintre Gustave Moreau que son talent est Ă©tourdissant » ou dĂ©routant » ? ses tableaux sont-ils des devinettes » ou des Ă©nigmes » ? Zola en est-il choquĂ© » ou irritĂ© », s’interroge-t-il sur le sens » de cette peinture ou sur sa valeur » ? On voit assez les consĂ©quences de la disparition du texte d’origine, et il faut donc prendre avec les prĂ©cautions d’usage cette brochure parue en Bulgarie, dont l’écriture semble bien peu vĂ©hĂ©mente par rapport Ă  la fureur lyrique4 » des articles de combat de Mirbeau, privĂ©e des points de suspension et des points d’exclamation en rafales chers au pamphlĂ©taire, mĂȘme si l’on y retrouve sans peine ses idĂ©es comme ses contradictions. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 fĂ©vrier 1895, 14 juin 1896. 3La non-publication de cette Ă©tude dans une revue parisienne pourrait s’expliquer par des considĂ©rations biographiques Mirbeau ne souhaitait sans doute pas la faire connaĂźtre en France, soit pour des raisons de prudence Ă  cause du sujet, soit, plus probablement, Ă  cause de sa femme. On sait qu’il avait Ă©pousĂ© civilement en 1887 Alice Regnault, ancienne femme galante connue des services de la Police des mƓurs qui l’avaient fichĂ©e, puis reconvertie dans l’écriture, et que ses origines rendaient trĂšs chatouilleuse sur le plan de sa nouvelle respectabilitĂ©. Toute allusion Ă  son ancien mĂ©tier de la part de son mari Ă©tait hors de question. La plupart des biographes considĂšrent que le mĂ©nage fut un enfer et qu’elle fut une abominable mĂ©gĂšre. Il est certes difficile de lui pardonner le faux qu’elle fit Ă©crire et publier aprĂšs la mort de son mari, comme un dernier testament politique » par lequel Mirbeau renierait ses idĂ©es passĂ©es et rentrerait dans le rang. Si l’on en croit le Journal d’Edmond de Goncourt, son ancienne activitĂ© Ă©tait encore de notoriĂ©tĂ© publique, et certains, comme la femme de Daudet, refusaient de l’inviter Ă  leur table. Ce ne fut pas le cas de Goncourt, qui fait mention dans son Journal de nombreuses invitations de part et d’autre, non sans chaque fois rappeler le passĂ© de Madame Mirbeau ou consigner des horreurs colportĂ©es sur son ancienne vie de tribade 21 novembre 1889. Edmond remarque au passage les jolis restes de la trĂšs jolie femme » qu’avait Ă©tĂ© cette ancienne courtisane, qu’il juge excellente maĂźtresse de maison et bonne cuisiniĂšre, mais aussi de caractĂšre fort agrĂ©able elle lui semble douĂ©e d’une douce bonne humeur et paraĂźt une crĂ©ature dont le contact de la vie doit ĂȘtre agrĂ©able et remontant » 24 avril 1890. Cette indulgence inattendue, quoique modalisĂ©e, peut ĂȘtre un effet de sa bienveillance envers Mirbeau, qui avait dĂ©fendu vaillamment La Fille Élisa dans deux articles de L’Ordre de Paris5, et dont Edmond rappelle qu’il avait Ă©tĂ© le premier Ă  le dĂ©fendre6 face Ă  Robert de BonniĂšres. Quoi qu’il en soit, Mirbeau, qui peu aprĂšs son mariage dĂ©peint les horreurs de la vie conjugale dans de nombreux textes de fiction, n’a jamais quittĂ© sa femme, n’a jamais songĂ© Ă  divorcer, s’est fort inquiĂ©tĂ© quand elle a Ă©tĂ© malade, l’a suivie dans ses cures pour soigner sa neurasthĂ©nie. S’il s’est mariĂ© en toute discrĂ©tion, il a souvent su se plier aux conventions qu’il ne cessait de dĂ©noncer. Et quel qu’ait Ă©tĂ© le quotidien de cette union, il Ă©tait sans doute important pour lui de s’assurer de ne pas vieillir puis mourir seul. L’avant-dernier chapitre de L’Amour de la femme vĂ©nale, prĂ©sentant comme l’amour le plus noble et le plus sincĂšre de la prostituĂ©e » un homme mystĂ©rieux qui n’est pas de son milieu » p. 74, ainsi que l’indignation rĂ©currente pour le mĂ©pris social qui vise celle qui voit toutes les portes de la sociĂ©tĂ© “bien-pensante” se refermer sous son nez » p. 72 et avec qui il est complĂštement inutile de se voir pour discuter et dĂ©jeuner ensemble » p. 55 − tout cela pouvait facilement rappeler aux lecteurs que Mirbeau avait Ă©pousĂ© une ancienne femme vĂ©nale ». 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulga ... 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelĂ© amours vĂ©nales ». Ce sera plus tard un titre de Fran ... 9 VoilĂ  pourquoi, en Ă©crivant ces lignes, et en rĂ©flĂ©chissant sur la triste condition des filles ... 4Son Ă©tude l’appellation est de lui, si la traduction est exacte se dĂ©coupe en six brefs chapitres7 Origine de la prostituĂ©e – Le corps de la prostituĂ©e – La visite – La haine et le courage de la prostituĂ©e – L’amour de la prostituĂ©e – Son avenir ». La femme vĂ©nale8 » annoncĂ©e par le titre devient dans le corps du texte la prostituĂ©e » deux expressions distinctes en bulgare. La vĂ©nalitĂ© n’étant pas l’apanage exclusif de la prostituĂ©e, ce titre pourrait ĂȘtre une mesure de prudence. L’ambiguĂŻtĂ© de sa formulation a Ă©tĂ© remarquĂ©e amour du client ? de l’auteur ? pour la prostituĂ©e, ou amour Ă©prouvĂ© par elle, sujet que traite l’avant-dernier chapitre ? La premiĂšre interprĂ©tation est quelque peu dĂ©mentie par la lecture du texte il ne s’agit pas d’amour, certes pas dans le cas du client Mirbeau le rappelle sans cesse, mais pas non plus dans celui de l’auteur. Compassion, rĂ©volte plutĂŽt, mais aussi dĂ©goĂ»t, mĂ©pris, voire haine, sa pitiĂ© pour cette victime de la sociĂ©tĂ©, qu’affirme le dernier chapitre9, se trouvant modĂ©rĂ©e par son horreur de la femme ». On n’y trouve guĂšre l’ immense amour pour les pauvres putains qui rĂŽdent dans les tĂ©nĂšbres amies » de l’article recueilli dans Combats pour l’enfant. Nous placerions volontiers l’étude de Mirbeau quelque part entre l’attitude face aux prostituĂ©es de Huysmans et celle de Charles-Louis Philippe du premier, la gynĂ©cophobie fascinĂ©e, du second, la compassion triste et sans illusions. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens mĂ©taphorique. 11 On connaĂźt le VĂ©nus se dĂ©composait » de Nana. Le roman qui dĂ©veloppe le plus systĂ©matiquement le ... 5Bien sĂ»r, on n’attend de la part de Mirbeau ni ton Ă©grillard, ni rĂȘverie sentimentale, encore moins une vision de la prostituĂ©e Ă©thĂ©rĂ©e et christique Ă  la Marcel Schwob. On attendrait plutĂŽt une paroxystique plongĂ©e dans la boue et la putrĂ©faction, tempĂ©rĂ©e par l’influence russe Sonia de DostoĂŻevski, Katia de TolstoĂŻ. En fait, Mirbeau rĂšgle son compte au naĂŻf de la religion de la pitiĂ© », en notant qu’en ce cas la prostituĂ©e tente de le rouler » et que sa compassion lui dĂ©plaĂźt p. 63. Plus Ă©tonnant, si la boue » est deux fois mentionnĂ©e10, la traditionnelle comparaison entre la prostituĂ©e et la charogne11 – chĂšre Ă  Mirbeau dans des Ɠuvres de fiction comme Le Jardin des supplices – est absente. Le ton de ce texte traduit et retraduit semble celui d’un constat uniforme et largement impersonnel, la fureur mirbellienne se rĂ©sumant Ă  un C’est rĂ©voltant ! » p. 77 ou Ă  un N’y a-t-il pas lĂ  une absurditĂ© monstrueuse ? » p. 78. Ses procĂ©dĂ©s habituels d’antiphrase ambiguĂ«, de paradoxe, de feinte naĂŻvetĂ© comme d’exagĂ©ration dans la noirceur peuvent s’ĂȘtre perdus au fil des traductions successives, de mĂȘme que la vigueur de son vocabulaire. 6L’impression globale est celle d’un premier jet, non corrigĂ©. Les idĂ©es se rĂ©pĂštent, se modifient ou se contredisent, la logique se perd dans un dĂ©sordre que la partition en brefs chapitres masque mal. Le dĂ©but du dernier chapitre semble montrer que l’étude a Ă©tĂ© Ă©crite au fil de la plume Plus nous avançons dans notre Ă©tude des conditions matĂ©rielles et physiques de la prostituĂ©e, plus nous avons tendance Ă  l’excuser. Prise Ă  part comme un Ă©lĂ©ment isolĂ©, elle nous inspire de la rĂ©pugnance et de la peur [
]. Mais pour finir, nous en arriverons Ă  nous poser la question pourquoi, en fin de compte, les gens honnĂȘtes » ne font-ils pas preuve de sincĂ©ritĂ© et de comprĂ©hension Ă  son Ă©gard ? p. 77. 7Pour ne prendre qu’un exemple, la scĂšne du dĂ©part du client aprĂšs sa visite » Ă  la prostituĂ©e se rĂ©pĂšte au fil des pages et subit de curieux changements d’interprĂ©tation tantĂŽt avec une phrase polie, comme une vendeuse qu’on vient de payer et qui pense dĂ©jĂ  Ă  son prochain client, elle raccompagne son acheteur jusqu’à sa porte » p. 57, tantĂŽt il s’en va comme un voleur qu’on a surpris, sous le regard moqueur de celle qui Ă©tait sa victime passive, et qui se relĂšve insouciante, indemne » p. 59, tantĂŽt Ă  peine repu et rhabillĂ©, il retrouve son arrogance et ferme brutalement la porte de la sociĂ©tĂ© sur elle » p. 61 ; tantĂŽt encore ils se quittent, sans parler, sans s’embrasser, sans mĂȘme se donner une poignĂ©e de main » et l’acte prostitutionnel s’achĂšve toujours par la fuite, de mĂȘme qu’il a commencĂ© par une agression » p. 63 ; pour finir, le client semble bien rester quelque temps pour savourer l’extase mĂ©lancolique de l’aprĂšs-coĂŻt p. 75. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, Ă©dition Ă©tablie et prĂ©sentĂ©e par Mireille Dottin-Orsini e ... 13 Alexandre Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considĂ©rĂ©e sous le rapport ... 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostituĂ© ... 8Le texte de Mirbeau n’est ni un tĂ©moignage, ni un texte de fiction. Si ses romans ou contes ont une base autobiographique, ils tirent ce matĂ©riau vers une outrance systĂ©matique qui confine Ă  l’hallucination, et sont Ă  prendre avec prĂ©caution, y compris et surtout quand il s’agit de la femme », de ses pompes et de ses Ɠuvres, ou des abominations conjugales que FĂ©licien Champsaur baptisera Ordures mĂ©nagĂšres. On y trouve çà et lĂ  tout le cortĂšge des phantasmes misogynes, devenus pour certains hommes de lettres une vulgate obligatoire et largement rĂ©pĂ©tĂ©e tout au long de la deuxiĂšme moitiĂ© du xixe certains passages de cette Ă©tude en diffĂ©rent notablement, et c’est tout son intĂ©rĂȘt. La comparer aux autres rĂ©flexions sur le sujet prostitutionnel12 devrait permettre de dĂ©gager l’originalitĂ© du regard de Mirbeau, qui a bien connu – dans le passĂ©, certes – la question, mais se souvient aussi des personnages littĂ©raires de prostituĂ©es qui fleurissent dans les trente annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, ainsi que des Ă©crits des thĂ©oriciens de la prostitution, comme Alexandre Parent-DuchĂątelet13 ou Cesare Lombroso14, parmi bien d’autres. 9Ainsi, la petite plĂ©bĂ©ienne », dĂ©jĂ  vicieuse Ă  dix ans, qu’il dĂ©crit dĂ©valant les rues en sautillant, nez en l’air et croupe tendue, fait furieusement penser Ă  l’enfance de Nana dans L’Assommoir. Pour Mirbeau, ces futures prostituĂ©es reprĂ©sentent malgrĂ© tout les notes vivantes qui chantent et dansent sur les fumĂ©es des faubourgs », et les quelques notes d’allĂ©gresse qui Ă©gaient la triste rigueur de la vie moderne » p. 50. Les demoiselles des ateliers qui vivent continuellement dans une atmosphĂšre de dĂ©bauche et de troc » p. 48 avant de grossir les troupes prostitutionnelles se souviennent des personnages d’ouvriĂšres de Huysmans, comme l’indulgence inattendue pour le maquereau et la sympathie » pour le couple singulier » p. 70 qu’il forme avec sa protĂ©gĂ©e Ă©voquent Bubu de Montparnasse de Charles-Louis Philippe 1901. 15 Il est certain que la misĂšre et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitutio ... 16 À propos de l’appareil gĂ©nital des prostituĂ©es sous ce rapport, il n’existe pas de diffĂ©rences ... 17 L’érotisme torride de l’aisselle fĂ©minine non Ă©pilĂ©e est un topos de l’époque, par exemple dans l ... 10Le premier chapitre justifie la vĂ©nalitĂ© » du titre pour Mirbeau, l’origine de la prostitution est purement Ă©conomique, c’est la nĂ©cessitĂ© d’échanger son corps contre de l’or », un moyen d’échapper Ă  la misĂšre » p. 47-48. Il se dĂ©marque ainsi des dĂ©lires, appuyĂ©s sur des rafales de statistiques, d’un Cesare Lombroso, qui voit des Messaline » ou des prostituĂ©es-nĂ©es » partout, et pour qui la prostitution provient d’une folie morale » bien plus que de l’obligation de gagner sa vie15. Les comparaisons de Mirbeau relient la prostituĂ©e au marchĂ© elle devient loueuse, vendeuse, marchande, rentiĂšre, et son corps un local destinĂ© Ă  une industrie privĂ©e » p. 52, l’ébauche d’une machine vivante » dans l’usine sexuelle. Contrairement Ă  ce que rĂ©vĂ©la Parent-Duchatelet16, ce corps n’est pas pour lui semblable Ă  celui de la femme honnĂȘte », car les exigences de son mĂ©tier l’ont mĂ©tamorphosĂ©. Dans un passage qui fait irrĂ©sistiblement penser Ă  L’Origine du monde de Courbet, il explique qu’elle n’est que buste et taille ou plutĂŽt bas-ventre il Ă©voque peu aprĂšs le triangle excitant », modifiĂ©s par une exacerbation factice p. 54. Car il ne s’agit pas pour elle d’ĂȘtre belle ou charmante, mais d’attirer le dĂ©sir au premier regard sinon, le client serait intimidĂ©, peut-ĂȘtre mĂȘme impuissant » p. 52. Le reste du corps ne compte pas, elle n’a pas droit Ă  la nuditĂ© qui est naturelle et pure », car l’extase devant la nuditĂ© est Ă  l’opposĂ© du dĂ©sir sexuel » p. 53. Chaque pli de ce corps est donc suspect », mĂȘme l’aisselle17, dont l’énigme rappelle celle du sexe » p. 54. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gĂȘnĂ© par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que M ... 11TantĂŽt panthĂšre » p. 54, satanique » p. 57, fauve », ĂȘtre indomptable et dangereux » p. 62, tantĂŽt d’un cƓur simple et bon » p. 61, la prostituĂ©e est, par sa position en marge, un rĂ©vĂ©lateur du pourrissement gĂ©nĂ©ral. Comme Nana, elle reprĂ©sente un vĂ©ritable virus de dĂ©composition » p. 61, et en elle s’incarnent tous les dĂ©sirs les plus vils secrĂ©tĂ©s par la sociĂ©tĂ© » p. 57, dont elle fait passagĂšrement tomber le masque respectable. Elle est donc une anarchiste des plus radicales18 » p. 60, pour qui la civilisation » n’est que grimace » − mais elle ne le sait pas. Elle Ă©prouve, comme la fille Élisa » d’Edmond de Goncourt, une haine radicale pour l’homme en gĂ©nĂ©ral, qui se fait ensuite haine de prolĂ©taire », et Mirbeau la peint repoussante et grandiose », allant se joindre aux soulĂšvements rĂ©volutionnaires qu’elle transforme en folle et cruelle bacchanale » p. 66. 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommĂ© le tueur de courtisanes », vite transformĂ© en lĂ©gende aprĂšs son exĂ©cutio ... 12La prostituĂ©e de Mirbeau est en fait aussi multiforme que peu localisĂ©e. Il ne parle pas des maisons closes19, dont le nombre dĂ©cline Ă  Paris aprĂšs la guerre de 1870 au profit de la prostitution libre » des maisons de passe et des brasseries Ă  filles. Peu sociologue » en cela, il traite de la prostituĂ©e sans que l’on sache bien s’il s’agit d’une fille de trottoir ou d’une Ă©mule de Nana. Bien qu’il insiste sur la transaction financiĂšre que reprĂ©sente la passe, il semble ne pas prendre en compte le fait qu’il existe plusieurs prostitutions hiĂ©rarchisĂ©es dans l’échelle sociale, de la fille misĂ©rable Ă  la richissime horizontale, de la fille en carte Ă  la fille insoumise, sans compter celles qui se prostituent occasionnellement. Quand il parle des menaces inhĂ©rentes au mĂ©tier des prostituĂ©es, il passe sans transition du prolĂ©tariat des faubourgs » ou d’une allusion Ă  Jack the Ripper Ă  l’Affaire Pranzini20, dont la riche victime s’appelait Regnault comme sa femme, pour dĂ©velopper un tableau baudelairien Et l’on trouve la belle prostituĂ©e nue, l’artĂšre du cou tranchĂ©e, sur les couvertures en dentelles de son lit, la commode vidĂ©e de tous ses bijoux. Du mystĂ©rieux et Ă©lĂ©gant visiteur, aucune trace. Tout a Ă©tĂ© fait pour que le noble client puisse entrer et sortir en prĂ©servant son incognito
 p. 65. 13Seul le chapitre sur l’amour de la prostituĂ©e » parle vraiment du souteneur, un autre Ă©voque les filles qui travaillent sous les grands ponts mĂ©talliques, dans les vastes souterrains, sur les berges abruptes et dĂ©sertes des fleuves » p. 65 – pour ensuite souligner des ressemblances inattendues entre rois et prostituĂ©es, tous deux en constant danger professionnel d’ĂȘtre assassinĂ©s. Deux allusions seulement Ă  la syphilis p. 53 et p. 63, une seule aux visites mĂ©dicales obligatoires des filles en carte p. 79, sujets pourtant longuement traitĂ©s, aussi bien dans la fiction que dans les ouvrages Ă©tudiant la prostitution. Par contre, une curieuse mention de la thĂ©orie depuis longtemps caduque de l’imprĂ©gnation, pour expliquer la haine du mĂąle par le souvenir de l’homme de sa premiĂšre Ă©treinte » p. 61, montre que perdurent de vieux phantasmes et une vision pour le moins archaĂŻque de la femme. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le dĂ©sir pervers » comme un constituant Ă©tern ... 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de DostoĂŻevski sur Mirbeau. Voi ... 14L’apport vĂ©ritablement original de Mirbeau, sans doute grĂące Ă  son expĂ©rience propre, consiste Ă  s’interroger sur celui qui reste le grand absent des Ă©tudes sur la prostitution comme des textes la rĂ©glementant, c’est-Ă -dire le client. Mirbeau est le seul Ă  tenter d’analyser, aprĂšs avoir soulignĂ© la difficultĂ© de la tĂąche, ce que le client recherche chez la prostituĂ©e, ce qu’il en attend, les raisons profondes, conscientes ou non, de sa dĂ©marche. Il justifie l’existence de la prostitution, ou du moins explique son attraction inexorable et tragique », en Ă©tudiant le plaisir particulier, proche de l’ivresse, qu’elle apporte et que nulle autre femme ne pourra jamais procurer. Ce qu’il appelle la visite » est motivĂ© par le seul instinct animal, et tout diffĂ©rent de la pratique amoureuse. La passe n’est nullement une histoire d’amour en abrĂ©gĂ© et en accĂ©lĂ©rĂ© » p. 56, mais cet acte pour le moins Ă©trange lors duquel deux parfaits inconnus, grĂące Ă  une piĂšce d’or, se livrent aussitĂŽt Ă  ce qu’il y a de plus intime, Ă  ce qui dans les relations d’amour demande de longues approches. Il s’agit pour le client d’un bref moment de libertĂ© totale, d’une sortie de l’embrigadement social, d’un instant d’oubli, d’une perte d’identitĂ©. Dans cet anĂ©antissement momentanĂ© de sa conscience » p. 52, la prostituĂ©e dĂ©compose, pour ainsi dire, tout le systĂšme de valeurs de l’homme » p. 56, et tout sentiment, toute morale, toute responsabilitĂ©, et bien sĂ»r toute idĂ©e de fĂ©condation, sont absents de cet acte irrationnel. C’est en cela que consiste l’ attrait magnĂ©tique » qu’exerce la prostitution. Le client moderne, perverti par le vice et les maladies nerveuses21 » p. 53, ne peut connaĂźtre la voluptĂ© que dans une profanation de l’amour et de la vertu22, et dans l’assouvissement des dĂ©sirs les plus coupables, quand son Ă©ducation, son origine sociale, ses fonctions, s’effacent devant la toute-puissance de la pulsion instinctive » p. 60. En cela, seule la prostitution donnera une satisfaction complĂšte » Ni l’amour, ni une liaison avec une maĂźtresse d’expĂ©rience, ni le mariage avec une dame de la bonne sociĂ©tĂ©, ne peuvent remplacer ces moments de perversitĂ© oĂč l’homme se reprĂ©sente en train d’aborder et de possĂ©der une prostituĂ©e, sans remords, et sans que son statut social en souffre p. 57. 15Et il insiste Rien ne pourra remplacer cette puissante et Ă©trange joie de savoir qu’il peut tout dire, tout faire, tout exiger ; qu’il peut profaner l’amour et le souiller Ă  volontĂ© – et cela sans encourir de punition, sans remords de conscience, et avec la certitude que, le lendemain, il aura sauvegardĂ© son identitĂ© sociale p. 58. 23 Chapitre Lupanars et musĂ©es » de L’Âge d’Homme 1946. 16On songe ici Ă  Michel Leiris, Ă  l’attirance quelque peu infantile pour celles Ă  qui l’on peut faire tout ce qu’on voulait23 », transformant la maison close en palais de Dame Tartine
 Mais paradoxalement, ce plaisir de dominer la femme donne du pouvoir Ă  la prostituĂ©e, qui en tire Ă  son tour une sorte de plaisir satanique » p. 57. La passe, d’abord prĂ©sentĂ©e comme une libĂ©ration, devient ensuite un duel sans pitiĂ© », un meurtre commis dans le noir » − comparaison qui vient de Schopenhauer − et la machine vivante » se fait machine infernale » p. 53. 17D’autres considĂ©rations font penser Ă  la Sonia de Crime et ChĂątiment, Ă  ceci prĂšs que la charitĂ© Ă©vangĂ©lique en est, chez Mirbeau, totalement absente. Sur l’ oreiller souillĂ© » de la fille, le client vient dĂ©poser ses secrets les plus terribles », mais qui seront aussitĂŽt oubliĂ©s, car il n’existe pas pour elle ses clients portent tous le mĂȘme nom le suivant » p. 57. 18Le deuxiĂšme point intĂ©ressant, et quelque peu Ă©tonnant si l’on songe Ă  la rĂ©putation du mĂ©nage Mirbeau, se trouve dans l’avant-dernier chapitre, L’amour de la prostituĂ©e », qui fait Ă©cho au titre gĂ©nĂ©ral. Il s’agit de l’amour-sentiment, Mirbeau passant en revue les trois objets d’amour possibles pour la prostituĂ©e dans l’ordre, le souteneur, la lesbienne et l’homme qui n’est pas de son milieu ». Le souteneur est appelĂ© hyĂšne humaine » p. 68, mais il permet Ă  la fille la revanche et le luxe de se payer un homme » p. 69 ; si Mirbeau ne nie pas les mauvais traitements, il affirme voir dans ce couple du moins ce qu’il y a de plus essentiel dans les relations humaines la sincĂ©ritĂ©, la tendresse, la confiance » p. 70, et on a vu qu’il lui accorde sa sympathie personnelle, car il l’oppose aux milieux riches et bourgeois » oĂč l’on se moque de l’amour, et on le pervertit Ă  qui mieux [sic] » p. 70. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 19La deuxiĂšme possibilitĂ© d’amour de la prostituĂ©e est une fille comme elle il s’agit des fameux rapports lesbiens entre prostituĂ©es dont Parent-DuchĂątelet n’avait parlĂ© qu’avec horreur et condamnation morale, et dont Mirbeau souligne qu’en traitant le sujet, il descend avec calme et sĂ©rĂ©nitĂ© encore plus bas dans le monde de la prostituĂ©e » p. 71. Cet amour est en fait consolation et repos seule l’étreinte d’une amie qui souffre des mĂȘmes peines lui fait oublier l’atroce solitude de son lit froissĂ© aprĂšs le passage du client » p. 73. Mirbeau souligne la comprĂ©hension mutuelle entre femmes – et soudain, pour la justifier, renoue avec les pires propos, signĂ©s Jean Maure », de son article de 1892 sur Lilith de Remy de Gourmont24. Dans cette piĂšce, dont Mirbeau feint de ne pas voir le ton constamment humoristique, le CrĂ©ateur, Ă  court de glaise en façonnant la femme, avait puisĂ© dans son ventre pour modeler le cerveau. Mirbeau en tire la conclusion, qu’il dit confortĂ©e par la science anthropologique », que la femme n’est pas un cerveau, elle n’est qu’un sexe, rien de plus ». Dans notre Ă©tude, il prĂ©cise qu’à l’inverse de l’homme, menĂ© par la raison, la femme, elle, rĂ©flĂ©chit avec son bas-ventre, et c’est de lĂ  que les images et les idĂ©es lui montent Ă  la tĂȘte. Par consĂ©quent, une conversation entre deux femmes demeurera toujours impĂ©nĂ©trable Ă  l’homme. » p. 72. 25 PensĂ©es, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-BailliĂšre, 1880, ... 20Cette affirmation brutale, qui ne vise pas la prostituĂ©e mais la femme en gĂ©nĂ©ral, vient rompre de façon inattendue le ton du chapitre. Mirbeau souligne ensuite sans transition que le commerce lesbien exclut l’égoĂŻsme il est gratuit, mais aussi paradoxalement Ă©thĂ©rĂ© dans l’amour des filles entre elles, il y a une bonne dose d’élĂ©vation spirituelle », et le vice semble mĂȘme s’évanouir sous leurs baisers d’enfants innocents » p. 71. Pour lui comme pour les autres thĂ©oriciens du xixe siĂšcle, la prostituĂ©e, en tant que femme, reste arrĂȘtĂ©e sur une Ă©ternelle enfance psychologique et intellectuelle son intelligence, figĂ©e Ă  l’état infantile, baigne dans une Ă©trange inconscience » p. 60. Schopenhauer, dans son Essai sur les femmes 1851, avait affirmĂ© que le cerveau fĂ©minin s’arrĂȘtait Ă  dix-huit ans et n’évoluait plus les femmes demeurent toute la vie de grands enfants, une sorte d’intermĂ©diaire entre l’enfant et l’homme25 ». Lombroso reprendra l’idĂ©e, en s’appuyant aussi sur Parent-DuchĂątelet. 26 CitĂ© par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 21Le troisiĂšme amour de la fille, qui couronne le chapitre et clĂŽt vĂ©ritablement l’étude, est cet amour idyllique » p. 60 que la prostitution avait brisĂ© et profanĂ©, et qu’elle pourra Ă©prouver pour un homme qui pourrait bien ĂȘtre un journaliste. On sait que Mirbeau, Ă  partir de son retournement » idĂ©ologique des annĂ©es 1884-1885, pour se disculper des articles violemment antisĂ©mites des Grimaces, compare, aprĂšs beaucoup d’autres, la prostitution de la plume Ă  celle du corps fĂ©minin comme la fille publique, le journaliste bat son quart, dans ses colonnes Ă©troites – son trottoir – accablant de caresses et de gentils propos ceux qui veulent bien monter avec lui »26. Ce couple idĂ©al de l’intellectuel et de la prostituĂ©e, dont l’amour est trĂšs, trĂšs beau, car il n’y a rien de charnel en lui » p. 74, et la sociĂ©tĂ© Ă©tant ce qu’elle est, c’est-Ă -dire abominable, unit donc deux prostitutions Ă©galement douloureuses, celle de l’esprit et celle du corps. 22À l’inverse de la jeune fille honnĂȘte », qui, pour Mirbeau, une fois rĂ©vĂ©lĂ©e Ă  l’amour physique, ne pense plus qu’à cela et rĂ©vĂšle toutes les qualitĂ©s qui font de toute femme une fille galante en puissance » p. 75, la prostituĂ©e fait le chemin inverse elle va des Ă©treintes sexuelles rĂ©pĂ©tĂ©es vers une innocence retrouvĂ©e. Partie d’une saturation de rapports exclusivement physiques, elle dĂ©couvre le sentiment amoureux, et, un peu comme avec son amie lesbienne, peut enfin aimer sincĂšrement et purement l’amour spirituel s’offre Ă  elle dans la plĂ©nitude », et la voici qui donne avec joie ce qu’elle a toujours vendu » p. 76 exit la femme vĂ©nale, voici le rĂȘve de vivre avec une prostituĂ©e qui vous aime ». Mais la rĂȘverie de Mirbeau devient ambiguĂ« quand il passe aux avantages de ce couple idĂ©al cette liaison, dit-il, permet Ă  l’homme dĂ©licat et aimĂ© par une prostituĂ©e » p. 76 de prolonger Ă  volontĂ© le plaisir de sybarite » de la fin de la passe, qui n’est plus une fuite honteuse, mais la bĂ©atitude de la conscience assoupie [qui] plane au-dessus d’un corps fatiguĂ© et repu » p. 75. Et il ajoute que la prostituĂ©e, outre qu’elle peut renouveler perpĂ©tuellement l’attrait du plaisir sexuel » grĂące Ă  son mĂ©tier, aura Ă©videmment pour cet homme qui n’est pas de son milieu » une infinie gratitude » p. 76, au contraire des autres femmes
 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lec ... 28 Parent-DuchĂątelet, repris et citĂ© par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut ĂȘtre considĂ©rĂ© ... 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant auj ... 23L’étude se clĂŽt sur une rĂ©habilitation de la prostituĂ©e qui ne doit rien Ă  DostoĂŻevski ni Ă  TolstoĂŻ. C’est alors qu’apparaissent, dans la traduction, plusieurs nous27 » et un je » p. 77 qui pourraient rĂ©vĂ©ler in fine une subjectivitĂ©, une forme d’engagement personnel. AprĂšs avoir stigmatisĂ© une fois encore les incohĂ©rences et la violence du mĂ©pris des gens honnĂȘtes » pour la prostituĂ©e – ici la putain », toujours entre guillemets, car il s’agit de rapporter une des injures les plus cinglantes pour une femme » −, il rappelle qu’ Ă  sa façon, la prostituĂ©e est une ouvriĂšre » p. 78. Comme d’autres travaillent pour fournir le pain, elle fournit l’orgasme indispensable Ă  tous ». Elle travaille dur, elle que l’on a toujours taxĂ©e de paresse28, et dans un permanent danger pour sa vie et pour sa santĂ© ; elle n’a ni syndicat ni retraite. Mais les temps changent. Et Mirbeau, qui a toujours clamĂ© son horreur pour les revendications des femmes et leurs prĂ©tentions Ă  investir les mĂ©tiers masculins29, Mirbeau pour qui les fĂ©ministes sont de monstrueuses Lilith », explique que la femme veut juste ĂȘtre l’égale de l’homme, avec les mĂȘmes droits que lui », sans ironie semble-t-il, et appelle de ses vƓux le moment oĂč la prostituĂ©e pourra Ă©tudier, se cultiver, dĂ©cider de son avenir, avoir des goĂ»ts et des opinions, oĂč les femmes qui se vendent relĂšveront la tĂȘte » p. 80, et seront protĂ©gĂ©es Ă  l’égal des autres travailleuses. Ceci grĂące au soutien d’hommes de lettres » qui souligneront son utilitĂ© publique »  24Il ne s’agit nullement d’abolitionnisme ni de prohibitionnisme de la part de Mirbeau quand de nouvelles lois, dit-il, proclameront que la prostitution satisfait un besoin naturel », quand la prostitution sera acceptĂ©e en tant que fonction sociale, dĂ©barrassĂ©e de tout mĂ©pris », il n’y aura plus de femmes vĂ©nales » mais des femmes qui donneront du plaisir et que l’on remerciera en souriant » p. 81-82. Les derniĂšres lignes balaient in extremis cette utopie en rappelant une derniĂšre fois la permanence du mĂ©pris pour la prostituĂ©e pĂ©rissent des vies et des civilisations plutĂŽt que ces prĂ©jugĂ©s, tel est le cri de la sociĂ©té  ». 25Dans ses contradictions, ses lacunes et ses ambiguĂŻtĂ©s, l’étude de Mirbeau doit, rappelons-le, ĂȘtre prise avec la circonspection qu’appellent les traductions en chaĂźne. Elle devait comporter des passages inspirĂ©s que les filtres successifs laissent deviner Devant nous gĂźt le cadavre souillĂ© de la femme IdĂ©ale, que le mĂąle a emprisonnĂ© et humiliĂ©e Ă  coup d’amour ou de terreur durant les trente derniers siĂšcles 26ou encore Toutes, elles se sont penchĂ©es, jeunes et nues, au bord du mĂȘme prĂ©cipice, sur une falaise inaccessible. Dans le fond, elles ont vaguement aperçu une main ouverte pour les accueillir et dans laquelle brille de l’or ! Cette main inattendue les a sauvĂ©es de la mort, mais ses doigts se sont refermĂ©s sur elles inexorablement
 p. 73-74. 27Écrite Ă  la fin de sa vie, avec le recul de l’Ɠuvre faite et les souvenirs de son passĂ© de client et de son mĂ©nage, avec aussi la libertĂ© que donne la publication dans un pays peu connu de la France, l’étude de Mirbeau montre une Ă©tonnante volontĂ© de creuser les contradictions de la psychĂ© masculine dĂšs lors qu’il est question du sexe et de la femme. L’écrivain mĂȘle Ă  de vieux topoĂŻ et Ă  ses obsessions nĂ©gatives de vĂ©ritables fulgurations, des intuitions et des aperçus qui, le problĂšme de la prostitution n’étant nullement rĂ©glĂ©, pourraient garder aujourd’hui encore quelque pertinence. Haut de page Notes 1 Octave Mirbeau, L’Amour de la femme vĂ©nale, traduit du bulgare par Alexandre LĂ©vy, texte prĂ©sentĂ© et annotĂ© par Pierre Michel, prĂ©face d’Alain Corbin, Paris, Indigo & cĂŽtĂ©-femmes Éditions, 1994. Nous indiquerons par la suite, pour chaque citation, le numĂ©ro de la page de cette Ă©dition entre parenthĂšses pour ne pas multiplier les notes de rĂ©fĂ©rences. 2 Alexandre LĂ©vy a publiĂ© un article dans lequel il confronte L’Amour de la femme vĂ©nale de Mirbeau et Le Sous-sol de DostoĂŻevski dans les Cahiers Octave Mirbeau n° 2 1995. Deux autres articles de cette revue portent sur l’étude de Mirbeau celle d’Isabelle Saulquin et une brĂšve note de Planchet. 3 Bizarrement, l’ouvrage Émile Zola, Écrits sur l’art Paris, Gallimard, Tel », 1991 ne mentionne pas qu’il s’agit d’une traduction du russe, et reproduit l’une des deux traductions existantes pour Le Salon de 1876 » et L’École française de peinture Ă  l’exposition de 1878 ». 4 L’expression est de LĂ©on Daudet Octave Mirbeau », Candide, 29 octobre 1936. 5 L’Ordre de Paris, 25 et 29 mars 1877. 6 Voir le Journal, 16 mars 1891, 8 fĂ©vrier 1895, 14 juin 1896. 7 Elle comporte 36 pages dans l’édition française de Pierre Michel et 24 dans la mince brochure bulgare d’origine. 8 L’acte prostitutionnel est couramment appelĂ© amours vĂ©nales ». Ce sera plus tard un titre de Francis Carco Tableau de l’amour vĂ©nal 1924. Dans le texte retraduit de Mirbeau, l’expression utilisĂ©e est ensuite le plus souvent la prostituĂ©e », Ă  une exception prĂšs, p. 62 et peut-ĂȘtre p. 63 la femme qui se vend », la fille de joie » p. 77, enfin la putain » p. 68, 69, 78, 81. 9 VoilĂ  pourquoi, en Ă©crivant ces lignes, et en rĂ©flĂ©chissant sur la triste condition des filles de joie », je me suis senti envahi par un sentiment de pitiĂ©, qui s’est vite mĂ©tamorphosĂ© en indignation contre la sociĂ©tĂ©. » p. 77-78. 10 P. 58 et p. 66, toujours au sens mĂ©taphorique. 11 On connaĂźt le VĂ©nus se dĂ©composait » de Nana. Le roman qui dĂ©veloppe le plus systĂ©matiquement le sujet est le premier roman de Paul Adam, Chair molle 1885, peu avant Le Calvaire de Mirbeau, dans lequel la prostituĂ©e syphilitique se putrĂ©fie sur une centaine de pages avant de mourir. 12 Un joli monde, romans de la prostitution, Ă©dition Ă©tablie et prĂ©sentĂ©e par Mireille Dottin-Orsini et Daniel Grojnowski, Paris, Robert Laffont, Bouquins », 2008, comporte un dossier documentaire reproduisant des extraits de textes de Parent-DuchĂątelet, Maxime Du Camp, le comte d’Haussonville, Gustave MacĂ©, Cesare Lombroso, Pauline Tarnowski et des extraits de la plaquette de Mirbeau, p. 985-1102. 13 Alexandre Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris, considĂ©rĂ©e sous le rapport de l’hygiĂšne publique, de la morale et de l’administration
, Paris, BailliĂšre, 1836, deux volumes. Cette minutieuse Ă©tude, qui traite de la sociĂ©tĂ© de la Restauration, reste en dĂ©pit de sa date une rĂ©fĂ©rence pour tous les Ă©crivains de la prostitution jusqu’au xxe siĂšcle. 14 Cesare Lombroso, Guglielmo Ferrero pour la partie historique, La Femme criminelle et la prostituĂ©e, traduction de l’italien par Louis Meille revue par M. Saint-Aubin, Paris, Alcan, 1896. RééditĂ© aux Ă©ditions JĂ©rĂŽme Million, Grenoble, 1991. 15 Il est certain que la misĂšre et l’abandon ne sont que les cause occasionnelles [de la prostitution], pendant que la cause premiĂšre et vĂ©ritable se trouve dans l’absence de pudeur et la folie morale » Ă©d. cit., p. 442. 16 À propos de l’appareil gĂ©nital des prostituĂ©es sous ce rapport, il n’existe pas de diffĂ©rences entre elles et les femmes mariĂ©es les plus honnĂȘtes », t. ii, p. 338. 17 L’érotisme torride de l’aisselle fĂ©minine non Ă©pilĂ©e est un topos de l’époque, par exemple dans les romans Ă©rotiques de FĂ©licien Champsaur Lulu, 1901. 18 Le 6 mai 1892, Edmond de Goncourt, gĂȘnĂ© par un article de Mirbeau en faveur de Ravachol, note que Mirbeau l’anarchiste est de ceux Ă  qui il faut pour vivre et la femme et le boire et le manger cotĂ©s dans les plus hauts prix, des messieurs qui dĂ©pensent une soixantaine de mille francs par an ». 19 Une seule mention en est faite p. 73. 20 Henri Pranzini, surnommĂ© le tueur de courtisanes », vite transformĂ© en lĂ©gende aprĂšs son exĂ©cution, avait Ă©gorgĂ© en 1887 une demi-mondaine fort riche, Marie Regnault, sa servante et sa fillette. 21 Dans un autre passage, Mirbeau donne au contraire le dĂ©sir pervers » comme un constituant Ă©ternel de l’esprit de l’homme » p. 61. 22 C’est entre autres sur ce point que l’on a pu souligner l’influence de DostoĂŻevski sur Mirbeau. Voir note 2. 23 Chapitre Lupanars et musĂ©es » de L’Âge d’Homme 1946. 24 Dans Le Journal, 30 septembre 1892. 25 PensĂ©es, maximes et fragments de Schopenhauer, trad. Jean Bourdeau, Paris, Germer-BailliĂšre, 1880, p. 118. 26 CitĂ© par Claude Herzfeld, Cahiers Octave Mirbeau, n° 1, 1994, p. 112. 27 Des nous » apparaissent avant ce chapitre deux fois p. 70, mais le plus souvent incluant le lecteur, tandis que ceux du dernier chapitre sont la formule traditionnelle Ă©quivalant Ă  un je » − si la traduction est fidĂšle. 28 Parent-DuchĂątelet, repris et citĂ© par Lombroso ed. cit. p. 461 La paresse peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une des causes principales de la prostitution [
]. La paresse des prostituĂ©es est devenue pour ainsi dire proverbiale. » 29 Il y est fait allusion dans le premier chapitre L’augmentation du nombre de femmes exerçant aujourd’hui des professions qui Ă©taient jusque lĂ  le privilĂšge des hommes, encourage certains de ces filles-mĂšres Ă  se passer d’un Ă©poux » p. 50.Haut de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vĂ©nale la prostituĂ©e et l’homme qui n’est pas de son milieu » », LittĂ©ratures, 64 2011, 203-215. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Mireille Dottin-Orsini, L’Amour de la femme vĂ©nale la prostituĂ©e et l’homme qui n’est pas de son milieu » », LittĂ©ratures [En ligne], 64 2011, mis en ligne le 03 aoĂ»t 2016, consultĂ© le 24 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Mireille Dottin-OrsiniMireille Dottin-Orsini est professeur de LittĂ©rature comparĂ©e Ă  l’UniversitĂ© Toulouse 2. Elle a publiĂ© Cette femme qu’ils disent fatale Grasset, 1993 et, en collaboration avec Daniel Grojnowski, l’anthologie commentĂ©e Un joli monde, romans de la prostitution Laffont, Bouquins », 2008.Articles du mĂȘme auteur Gil Blas, Gil Blas illustrĂ©, Le Courrier français 1891 Haut de page Katiet son jeune copain font l’amour pour la premiĂšre fois. Kati, est une trĂšs jeune adolescente, du haut de ses dix-sept ans, elle est encore pucelle mais a dĂ©jĂ  fait quelques petits trucs avec son mec. Elle arrive d’ailleurs aujourd’hui avec son mec et sa mĂšre Ă  la maison. Sa mĂšre les a ramenĂ©s du lycĂ©e pour qu’ils passent Autour du globe, 35% du panel interrogĂ© par Durex a commencĂ© sa vie sexuelle Ă  16 ans, ou avant. CrĂ©dits photo LórÃ¥nd Gelner/Getty Images/iStockphoto INFOGRAPHIE - Ils font leur premiĂšre expĂ©rience sexuelle Ă  tout juste15 ans, comme les Allemands. Les jeunes Indiens sont les plus tardifs, Ă  presque 20 ans. A force de vendre des millions de prĂ©servatifs dans le monde depuis 80 ans, Durex a profitĂ© de son expertise pour scruter le comportement sexuel de de ses usagers. Dans son Ă©tude, on dĂ©couvre, entre autres, que la voiture est le lieu prĂ©fĂ©rĂ© pour faire l’amour Ă  l’extĂ©rieur, que les filles couchent plus tĂŽt que les garçons, et aussi l’ñge moyen du premier rapport sexuel d’une quarantaine de pays. Petit tour du monde des premiĂšres fois. Les pays nordiques devancent ceux du Sud Il fait chaud, trĂšs chaud au Nord. IsolĂ©s sur leur Ăźle lointaine, les jeunes Islandais sont les premiers Ă  avoir des rapports sexuels, Ă  15 ans et demi en sans avoir vĂ©rifiĂ© que le partenaire n’est pas un membre de la famille ... Ils sont suivis de prĂšs par les Allemands. Sous la barre des 17 ans, on retrouve toute l’Europe du Nord SuĂšde, Finlande, Pays-Bas, Angleterre, NorvĂšge et Danemark. Sur les bords de la MĂ©diterranĂ©e, on patiente plus longtemps. Surprise les Italiens sont ceux qui font l’amour le plus tard en Europe, Ă  18 ans en moyenne. Si, en Espagne ,l’ñge lĂ©gal pour faire l’amour est 13 ans, cela est loin d’inciter les jeunes Ă  sauter le pas. Ils attendent d’avoir plus de 17 ans, comme les Français, les Grecs et les Croates. Les jeunes Turcs sont les seuls, en Europe, Ă  avoir l’audace de passer Ă  l’acte juste avant l’ñge de leur majoritĂ© sexuelle. TrĂšs exactement, ils font l’amour Ă  17,9 ans en moyenne, au lieu d’attendre ...18 ans. Les Indiens sont les derniers Autour du globe, 35% du panel interrogĂ© par Durex a commencĂ© sa vie sexuelle Ă  16 ans, ou moins. Les chiffres de l’Asie contribuent Ă  remonter la moyenne mondiale Ă  17,3 ans. De l’IndonĂ©sie Ă  la Chine, on ne desserre pas la ceinture avant 18 ans minimum. Les Indiens ,eux, attendent l’aube des vingt ans pour leurs premiers Ă©bats, Ă  19,8 ans. Ce qui leur vaut la palme des derniers Ă  coucher» dans le monde. LIRE AUSSI » Un tiers des jeunes n’utilisent pas de prĂ©servatifs » Bill Gates donne dollars pour le prĂ©servatif de demain » De nouveaux prĂ©servatifs adaptĂ©s aux mensurations indiennnes » Sexe, accouchement, sieste... ces applis insolites venues d'ailleurs NewsletterRecevez tous les mardis le meilleur de l’info Ă©tudiante ! Deuxcouples fran ais se font l'amour avant de partir en vacances. Deux Couples Français baisent dans la Nature, Quel couple Ă©jacule plus vite?. Deux salopes adolescentes ont pariĂ© sur qui fera jouir un mec plus vite et plus fort et lorsqu'un moment est venu de le rĂ©gler, elles ont dĂ©cidĂ© que la seule façon de le rendre juste Ă©tait de baiser ensemble. C'est ainsi qu. Deux jeunes
L’alchimie entre deux personnes n’est pas un hasard, elle a un but prĂ©cis. Il est donc trĂšs important de comprendre ce qu’est l’alchimie entre deux personnes afin de pouvoir aimer davantage. Elle peut parfois vous effrayer, car vous avez l’impression de perdre le contrĂŽle l’amour vous emporte et vous n’ĂȘtes pas toujours maĂźtresse de vos actes. On entend souvent les gens dire que l’alchimie entre deux personnes est une mauvaise chose. En effet, on devrait faire attention aux personnes vers qui on est le plus attirĂ©, car celles-ci ont tendance Ă  faire ressortir Ă  la surface, tous nos problĂšmes. Bien sĂ»r, l’alchimie rend les relations fortes et imprĂ©visibles, mais est-ce vraiment quelque chose de nĂ©gatif ? Alchimie entre deux personnes dĂ©finition On pourrait dĂ©finir l’alchimie comme une attirance insoutenable entre deux ĂȘtres. Deux cƓurs et surtout deux corps se recherchent ardemment. L’un n’est rien sans l’autre, Ă  tel point que les sĂ©parations sont fortes et dĂ©chirantes. Si vous souhaitez une vie facile et une relation sans tracas, l’alchimie n’est vraiment pas faite pour vous. D’un autre cĂŽtĂ©, nous sommes tous compliquĂ©s, pourquoi alors cherchons-nous Ă  rendre nos relations simples ? D’un point de vue spirituel, l’amour est censĂ© ĂȘtre sauvage. Cela ne veut pas dire qu’on doit rester dans des relations toxiques ou abusives, mais que l’on accepte le fait que l’amour doit nous faire grandir et devenir meilleur. Lorsque l’alchimie entre deux personnes est prĂ©sente, plusieurs sentiments refont surface l’insĂ©curitĂ©, le doute, la peur, la jalousie, le jugement et le mĂ©pris. Pour cette raison, beaucoup de personnes qualifient les relations alchimiques comme mauvaises et malsaines. Pourtant, sur le niveau spirituel, ces relations remplissent leur rĂŽle elles font ressortir votre Ă©go afin de vous permettre de le changer ! Lorsqu’on se rappelle que ces relations sont censĂ©es nous pousser Ă  grandir, on ne les voit plus comme un mal. Il y a une leçon dans chaque dĂ©fi ici, c’est apprendre Ă  rĂ©ellement se connecter Ă  l’amour. Les leçons d’amour peuvent prendre plusieurs formes. Parfois, se reconnecter Ă  l’amour signifie quitter un homme ; parfois, cela veut dire se battre pour faire fonctionner une relation amoureuse. Et des fois la leçon, c’est apprendre Ă  pardonner Ă  l’autre et Ă  soi-mĂȘme. On veut tous la paix dans notre couple et tant que l’alchimie entre deux personnes existe, la relation vaut le coup d’ĂȘtre sauvĂ©e. Ne reniez pas l’alchimie que vous ressentez, elle existe pour une raison les personnes qui vous attirent le plus sont censĂ©es ĂȘtre vos plus grands professeurs. Alchimie entre deux personnes explication L’amour arrive juste comme ça ? Combien de fois avez-vous entendu quelqu’un se plaindre du temps qu’ilelle avait passĂ© Ă  chercher l’amour, l’ñme sƓur ou une partenaire ? Beaucoup trop souvent ! Eh bien, c’est parce que l’amour ne tombe pas du ciel, on ne peut pas le trouver comme on retrouve ses clĂ©s perdues. La plupart du temps, avant de chercher l’amour, on a besoin de ressentir l’alchimie. Cette Ă©tincelle qui va donner naissance Ă  des sentiments si prenants qu’ils vont vous mettre Ă  genoux. 1. Vous vous regardez constamment. Le premier signe de l’existence de l’alchimie entre deux personnes se trouve dans les yeux la façon dont vous vous regardez peut rĂ©vĂ©ler beaucoup de choses. Lorsqu’on ressent une forte alchimie avec quelqu’un et qu’on est attirĂ© par cette personne, on ne peut pas dĂ©coller le regard du sien. La plupart du temps, on fait cela de façon inconsciente et on se retrouve gĂȘnĂ© lorsque quelqu’un le remarque. Si vous vous retrouvez Ă  fixer une personne longuement et intensĂ©ment, c’est que vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©e par cet homme. Les femmes modernes sont devenues des chasseuses, comme les hommes, elles sont donc fortes et conquĂ©rantes. En gardant les yeux grands ouverts, vous montrez clairement votre intĂ©rĂȘt vos pupilles se dilatent, vos sourcils s’élĂšvent et toute votre concentration est tournĂ©e vers cette personne. 2. Le langage corporel comme signe primaire de l’alchimie entre deux personnes. Lorsqu’on est intĂ©ressĂ© par quelqu’un, on a l’impression que nos corps s’attirent. C’est la façon dont nos corps rĂ©agissent aux Ă©motions engendrĂ©es par l’alchimie entre deux personnes. La plupart du temps, ce sont des petits signes qui vous permettent de mieux connaĂźtre et comprendre votre partenaire. Les femmes ne savent pas cacher leurs sentiments et elles ont donc du mal Ă  contrĂŽler les rĂ©actions, inconscientes, de leurs corps. Et oui ! On joue avec nos cheveux, on croise les jambes, on se lĂšche les lĂšvres et on se penche vers l’homme qui nous intĂ©resse. Les hommes, quant Ă  eux, rĂ©agissent aux motivations physiologiques. Ils ne rougissent pas, mais ils commencent Ă  transpirer, car les hommes qui ressentent l’alchimie entre leur conquĂȘte et eux sont anxieux. 3. Vous ĂȘtes trĂšs proches. Deux personnes qui font tout pour se parler et se voir le plus souvent possible sont dĂ©finitivement deux individus qui ressentent une forte alchimie. Vous utilisez chaque occasion pour vous toucher de façon sensuelle. Donc, s’il vous tient la main en vous fixant des yeux ou s’il vous caresse le genou ; il est fou de vous. Devant les autres, ces touchers peuvent paraĂźtre innocents, mais ils mĂšnent toujours Ă  quelque chose de significatif votre dĂ©sir d’ĂȘtre avec l’autre est palpable. 4. Vous vous taquinez devant les autres. Taquiner quelqu’un est un jeu d’enfants. MĂȘme si ce n’est pas vraiment un signe direct qui rĂ©vĂšle la prĂ©sence de l’alchimie entre deux personnes, c’est au moins une façon de vous assurer que vous avez son attention. Lorsqu’un homme vous taquine, il cherche Ă  provoquer une rĂ©action chez vous ; il vous donne des surnoms ridicules. 5. Une alchimie entre deux personnes peut ĂȘtre si forte qu’elles ne peuvent pas se sĂ©parer. Vous ĂȘtes attirĂ©e par cet homme, l’alchimie entre vous est forte et vous avez l’impression d’ĂȘtre proche l’un de l’autre. En effet, vous ne faites mĂȘme plus attention aux gens qui vous entourent ; vous ne voyez que lui ! La force de votre alchimie vous pousse Ă  constamment ĂȘtre l’un prĂšs de l’autre, car vous ne supportez pas d’ĂȘtre sĂ©parĂ©s. 6. Il existe des petites tensions entre vous. On en revient, une nouvelle fois, au taquinement lorsque vous jouez et vous vous montrez affectueux en public, l’un de vous peut aller trop loin ou perdre le contrĂŽle. Vous devez donc faire attention aux mots que vous prononcez lorsque vous taquinez votre partenaire. Il n’y a pas besoin d’ĂȘtre mĂ©chant ou rude. 7. Vous ne faites pas attention aux autres. Quand vous ĂȘtes au cĂŽtĂ© de la bonne personne, plus personne d’autre n’a de l’importance les autres n’existent mĂȘme plus d’ailleurs. L’alchimie entre deux personnes peut ĂȘtre si forte que vous oubliez tout vos obligations, votre tĂ©lĂ©phone, vous amis, etc. Si vous remarquez que lui aussi laisse son tĂ©lĂ©phone de cĂŽtĂ© lorsqu’il vous parle, c’est un trĂšs bon signe. Aujourd’hui, tout le monde est accro Ă  son portable alors, ranger son tĂ©lĂ©phone pour parler en face Ă  face, c’est Ă©norme ! 8. Vous souriez tout le temps. Quand vous ĂȘtes avec votre partenaire, vous avez le sourire jusqu’aux oreilles et il ne semble jamais disparaĂźtre. Lorsque vous aimez quelqu’un, vous riez beaucoup ensemble et quand l’alchimie entre deux personnes est forte, ce rire est une musique sĂ©ductrice pour les oreilles de votre bien-aimĂ©. 9. L’alchimie entre deux personnes vient des phĂ©romones. Ici, on parle de la vraie science. Les recherches ont prouvĂ© que lorsqu’on aime quelqu’un, notre corps produit des phĂ©romones, les hormones qui sont Ă  l’origine de l’attraction et de l’existence du dĂ©sir sexuel. Cette sĂ©crĂ©tion affecte notre corps il Ă©met une odeur que seule le sexe opposĂ© peut sentir. Pour faire simple, lorsque vous ĂȘtes attirĂ©e par un homme, vous ĂȘtes d’abord attirĂ©e par sa fragrance, puis par le reste. D’oĂč l’alchimie
 10. Vous avez besoin de l’attention de l’autre. Un autre signe de l’alchimie entre deux personnes est le besoin d’attention. Parmi tous les gens qui vous entourent, vous ne cherchez qu’à attirer le regard de celui qui vous plaĂźt. L’alchimie entre deux personnes, rĂ©sister ou s’abandonner ? On confond souvent l’alchimie entre deux personnes et l’amour passionnel. En effet, comme l’alchimie reprĂ©sente une fusion amoureuse intense, cela peut porter Ă  confusion. Mais ces deux termes sont bel et bien diffĂ©rents. L’alchimie entre deux personnes est rare. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vous avez la chance de la rencontrer une ou deux fois dans votre vie. Et c’est un sentiment qui dure longtemps. En revanche, l’amour passionnel se prĂ©sente comme un coup de foudre. C’est une attirance trĂšs forte, certes, mais beaucoup plus courte et fugace. Et de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la passion amoureuse s’enlise avec le temps. Du coup, vous pouvez l’éprouver plusieurs fois au cours de votre vie. Les signes listĂ©s ci-dessus qui dĂ©crivent l’alchimie entre deux personnes peuvent vous aider Ă  faire la distinction entre ces deux termes et ne plus les confondre. L’alchimie entre deux personnes est-elle toujours rĂ©ciproque ? Franchement, qu’y a-t-il de plus difficile Ă  vivre qu’un amour Ă  sens unique ? Malheureusement, cela arrive plus souvent que vous le croyez ! L’alchimie entre deux personnes n’est, en effet, pas forcĂ©ment rĂ©ciproque. Ainsi, tous les signes listĂ©s ci-dessus peuvent ĂȘtre Ă  sens unique. Vous pouvez donc ĂȘtre fortement attirĂ©e par un homme et ressentir un lien Ă©motionnel puissant sans pour autant que cette personne partage ces sentiments. Et, c’est une situation extrĂȘmement difficile Ă  vivre. Car, l’alchimie ne peut pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e. Ainsi, vos sentiments Ă  l’égard de votre partenaire ou prĂ©tendant peuvent se transformer en obsession. D’ailleurs, cela peut vous empĂȘcher de vivre une vie normale ! Et mauvaise nouvelle vous ne pouvez ni prĂ©voir ni empĂȘcher cette situation ! L’alchimie entre deux personnes repose sur les rĂšgles de l’attraction, principales inconscientes, et elle n’obĂ©it Ă  aucune raison. L’alchimie entre deux personnes et l’attirance physique Comme Ă©crit plus haut, l’alchimie entre deux personnes est tout aussi physique qu’émotionnelle. Pourtant, comme Ă  chaque fois que vous ĂȘtes attirĂ©e par un homme, tout commence par le physique. AprĂšs tout, c’est la premiĂšre chose que vous remarquez chez l’autre. Ainsi, vous devez comprendre que vous ne pouvez pas savoir si l’autre va vous sĂ©duire, intellectuellement et Ă©motionnellement parlant, dĂšs votre premier RDV. L’alchimie entre deux personnes ne peut pas se dĂ©velopper de maniĂšre rapide, il lui faut du temps ! L’attirance chimique est donc la premiĂšre Ă©tape de cette alchimie. D’ailleurs, vous pouvez ressentir une attirance charnelle et passionnelle mĂȘme pour une personne dont le physique ne vous semble pas trĂšs avantageux, de prime abord. Vos hormones vous jouent des tours et vous poussent Ă  penser que vous ĂȘtes physiquement attirĂ©e par cet homme. Ce qui n’est pas le cas ! Ainsi, La testostĂ©rone et l’oestrogĂšne sĂ©crĂ©tĂ©es par votre cerveau essaient de faire comprendre Ă  l’autre que vous avez envie de coucher avec lui ou elle. Les pores de la peau libĂšrent ces hormones et la personne qui se trouve en face de vous les perçoit de maniĂšre inconsciente. Cette communication non verbale est le premier pas de l’alchimie entre deux personnes. Ainsi, elle trahit l’attirance sexuelle. Eh bien, oui
 Elle ne peut ĂȘtre perçue que par le corps ! Quel est le rĂŽle de l’attraction Ă©motionnelle dans tout ça ? Donc, vous l’avez compris l’alchimie entre deux personnes est bien plus qu’une attirance chimique et hormonale. En effet, pour vous sentir en synchronisation avec quelqu’un, il vous faut beaucoup plus qu’une simple envie de coucher avec cette personne. L’attirance Ă©motionnelle doit ĂȘtre prĂ©sente. Mais qu’est-ce que c’est ? Vous devez vous sentir en osmose avec les Ă©motions, les valeurs, les pensĂ©es et la personnalitĂ© de l’autre. En effet, c’est cette attraction Ă©motionnelle qui va vĂ©ritablement vous conduire vers l’alchimie entre deux personnes. D’ailleurs, c’est Ă  cause de cette attirance Ă©motionnelle que votre partenaire vous manque dĂšs qu’il s’absente. L’attirance sexuelle ne peut pas ĂȘtre le seul composant de l’alchimie entre deux personnes. En effet, le physique change avec le temps et cette attraction s’essouffle. Donc, si c’est la seule chose qui tient votre couple unit, vous ne resterez pas ensemble longtemps. C’est pour toutes ces raisons que l’alchimie Ă©motionnelle ne peut se ressentir que lorsque l’attirance sexuelle et Ă©motionnelle sont combinĂ©es. Comment rĂ©agir face Ă  l’alchimie entre deux personnes ? L’alchimie entre deux personnes peut ĂȘtre Ă  double tranchant. Ainsi, d’un cĂŽtĂ©, c’est une expĂ©rience exceptionnelle qu’il serait dommage de nier et de ne pas Ă©prouver. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, c’est un sentiment qui peut ĂȘtre malsain. Donc, vous avez le droit d’ĂȘtre perplexe Ă  ce sujet. Mais que les choses soient claires l’alchimie entre deux personnes est une expĂ©rience unique que tout le monde cherche sans vraiment ĂȘtre capable de trouver. En effet, il n’y a pas de sentiment plus profond que celui de se sentir profondĂ©ment et Ă©motionnellement connectĂ©e Ă  quelqu’un. Mais le problĂšme, c’est que cette attirance peut devenir une obsession. Et cette obsession est capable de vous donner l’impression que vous n’ĂȘtes pas une personne complĂšte sans la prĂ©sence de l’autre. Donc, vous n’ĂȘtes plus en mesure de rĂ©flĂ©chir en tant qu’individu, mais seulement en tant que couple. Et, c’est ce qui donne naissance Ă  la jalousie maladive. Vous tombez alors dans un schĂ©ma nĂ©gatif et un cercle vicieux d’émotions incontrĂŽlables. Le cĂŽtĂ© obscur de l’alchimie entre deux personnes Autre chose importante Ă  rappeler l’alchimie entre deux personnes peut se produire mĂȘme si l’un des partenaires est en couple ou les deux !. Vous luttez alors contre cette attraction parce que vous vous sentez coupable mais, en mĂȘme temps, vous souffrez Ă  cause de ces deux sentiments contradictoires. Dans ce genre de cas, vous devez prendre le temps de rĂ©flĂ©chir avant d’agir. Ne succombez surtout pas Ă  vos impulsions. En effet, dans le tourbillon d’émotions qui vous donne mal Ă  la tĂȘte, vous pouvez facilement vous perdre. Ainsi, vous pouvez prendre une dĂ©cision irrationnelle et soudaine qui pourrait sĂ©rieusement impacter votre vie. Pesez donc le pour et le contre et faites le meilleur choix possible pour votre bonheur ! Dans toutes les autres situations, l’alchimie entre deux personnes est une expĂ©rience unique et merveilleuse que tout le monde devrait avoir la chance de connaĂźtre. Alors, lutter ou s’abandonner ? À lire aussi Les 20 signes d’attirance d’un homme pour une femme
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Deuxjeunes mecs font l’amour. Teen (1370) vidĂ©os. 242477 Rares sont les couples des gays aussi mignons ! Ce petit blond est le petit copain de ce brun passif imberbe qui le suce dans le sauna. Sa bouche dĂ©licate lui donne de dĂ©licieuses sensations qui font mouiller son gland. Ils se retrouvent dans un lit moelleux pour s’embrasser amoureusement en frottant leurs corps
Tali Dova est chanceuse, elle a Ă  sa disposition deux hommes prĂ©sents dans l'unique dessein de la faire jouir. À deux la tĂąche est aisĂ©e, c'est plutĂŽt elle qui va devoir s'accrocher pour supporter les assauts de ces deux grosses queues qui se faufilent partout oĂč sa vigilance baisse. Ils la baisent comme si c'Ă©tait une princesse. CatĂ©gories Pour une recherche multi catĂ©gories, il vous suffit de cocher les cases et de valider ensuite avec le bouton de recherche rouge. Pour aller sur une seule catĂ©gorie, cliquez seulement sur son lien. AjoutĂ©e le 27/09/2016 DurĂ©e 1646 Webcam en direct VidĂ©os porno du mĂȘme genre
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Cette semaine, j’ai invitĂ©e Annick du blog Sexohlala, Ă  nous parler des hommes qui sont effrayĂ©s Ă  l’idĂ©e de s’engager. Elle nous explique l’origine de ce problĂšme et la façon dont on peut y d'attirer l'attention d'un homme qui a peur de s'engager.[chapo] Les moeurs sociales ont toujours eu un impact sur le dĂ©veloppement des relations amoureuses et les valeurs qui y sont attribuĂ©es. Ainsi, il fut une Ă©poque oĂč les hommes prenaient une grande fiertĂ© Ă  conquĂ©rir le coeur de leur belle et Ă  leur offrir une vie respectable Ă  l’intĂ©rieur de laquelle ils s’engageait Ă  subvenir Ă  leurs besoins. Aujourd’hui, les moeurs sont bien diffĂ©rentes. Et bien qu’il existe toujours des hommes dĂ©sirant trouver la femme de leur vie, la sĂ©duire, la marier et la chĂ©rir jusqu’à leur mort, il en est une joyeuse bande qui valorise leur cĂ©libat et leur libertĂ© comme la prunelle de leurs yeux et qui ne veulent absolument pas s’engager de quelques maniĂšres que ce soit qui pourrait mettre en pĂ©ril leur mode de vie. Bien sĂ»r, ils ne deviennent pas moines abstinents. Ils prĂ©fĂšrent plutĂŽt le rĂŽle de l’ami moderne» – mieux connu en anglais sous le terme friend with benefits». Mais ces hommes si farouches qui ne veulent pas s’engager, y a-t-il un moyen de les faire changer? Qu’y a-t-il Ă  attendre d’eux? [/chapo]Fragile ou Ă©gocentriqueIl faut d’abord voir ce qui sous-tend derriĂšre cette attitude. Est-ce une carapace reliĂ©e Ă  un mĂ©canisme de dĂ©fense pour Ă©viter d’ĂȘtre blessĂ© ou la consĂ©quence d’un certain Ă©gocentrisme?Par Ă©gocentrisme, on entend Ă©viter la relation parce qu’il est plus simple de rester cĂ©libataire; boycotte des compromis nĂ©cessaires au bon fonctionnement du couple amoureux. Car il ne faut pas oublier que pour qu’une relation fonctionne, il faudra, Ă  un moment ou Ă  un autre, se retrouver Ă  faire des concessions, Ă  mettre de l’eau dans son vin et Ă  mettre un peu de cĂŽtĂ© ses propres dĂ©sirs au profit de ceux de l’autre. Autrement, ce n’est pas vraiment une relation. C’est une vie Ă  deux mais chacun pour soi. Une espĂšce de masturbation de couple oĂč chacun recherche son petit plaisir personnel avec l’aide d’un partenaire; le plaisir et le bonheur de l’autre nous important peu. Il est donc Ă©vident que choisir de s’engager dans une relation reprĂ©sente une dose de travail que certains hommes n’ont pas envie de s’engager dans une relation implique Ă©galement de prendre le risque d’ĂȘtre blessĂ©. Aimer, c’est ouvrir son coeur et le rendre vulnĂ©rable. Certains hommes seront peut-ĂȘtre prĂȘts Ă  fournir l’effort nĂ©cessaire et Ă  faire un bon nombre de compromis mais pas Ă  avoir mal. Cette peur de la douleur, prĂ©sente chez les femmes et les hommes, est trĂšs souvent inconsciente chez ces derniers qui ont gĂ©nĂ©ralement comme rĂ©flexe de camoufler leur vulnĂ©rabilitĂ©. Donc, au lieu d’y faire face et de prendre le risque, il se protĂšge en crĂ©ant cette espĂšce de muraille Ă©motionnelle. DĂ©terminer notre potentiel relationnel avec ce type d’homme
 Un homme qui a peur est souvent un homme qui a dĂ©jĂ  souffert et a donc dĂ©jĂ  aimĂ©. Il a donc probablement dĂ©jĂ  valorisĂ© l’amour et la relation. Il a probablement dĂ©jĂ  fait le choix de s’engager avec la dose de compromis nĂ©cessaire. Être en relation est donc dans ses valeurs. C’est la douleur qui le fait hĂ©siter. Et bien qu’une douleur puisse crĂ©er un traumatisme pouvant perdurer de trĂšs longues annĂ©es, dans la majoritĂ© des cas, comme n’importe qui au prise avec des blessures, ces derniĂšres finissent pas guĂ©rir et avec douceur et patience, la confiance peut se bĂątir Ă  nous avons Ă  faire Ă  un homme qui a choisi de faire sa vie seul parce que c’est plus pratique pour lui, la situation est un peu plus compliquĂ©e. S’il ne valorise pas la relation et la dynamique qui en dĂ©coule avec tout ce qu’il y a de positif et de nĂ©gatif, il y a fort Ă  parier que vous ne le ferez pas changer d’avis. Bon, peut-ĂȘtre pourriez-vous lui dĂ©montrer que vivre avec vous n’est pas si compliquĂ© et exigent, mais vous risquez tout de mĂȘme de le voir s’envoler dĂšs les premiers nuages. Un systĂšme de valeur peut changer, mais le fera de maniĂšre involontaire et inattendue. De la mĂȘme maniĂšre que vous ne pourrez convaincre, par la seule force de votre discours, une personne qui a choisi de ne pas avoir d’enfant de devenir parent, vous ne pourrez convaincre un homme libre’ des bienfaits de la fidĂ©litĂ©, de l’engagement et des savoir si mon homme a peur ou s’il est Ă©gocentrique?Et bien, il n’y a pas de formule magique. On n’essaie pas de jouer au psychologue en faisant une analyse approfondie de son passĂ© Ă©motionnel. Non seulement vous n’avez probablement pas les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  jouer la thĂ©rapeute, mais vous n’ĂȘtes de plus pas trĂšs objective puisqu’impliquĂ©e Ă©motionnellement et voudrez probablement y voir que ce qui vous convient. De plus, le catĂ©goriser ne vous permettra pas de prĂ©voir le futur. Un homme blessĂ© pourra rester sur ses gardes avec vous pendant des annĂ©es et se laisser toucher par une autre femme alors qu’un cĂ©libataire endurci en viendra peut-ĂȘtre Ă  la conclusion qu’il est temps pour lui de se caser et que vous ĂȘtes la femme tout indiquĂ©e pour lui. On ne prĂ©dit pas le futur et on ne le contrĂŽle Ă  le changer, on pense Ă  nousDe mĂȘme, on ne peut pas contrĂŽler l’autre ni savoir ce qui se passe dans sa tĂȘte et dans son coeur! Bien sĂ»r, certains excellent dans le dĂ©partement de la manipulation et il reste que non seulement cette attitude est malsaine, de plus elle a ses limites. Face Ă  un tel homme, on peut bien tenter de lui faire vivre de la culpabilitĂ©, de flatter son Ă©go ou de l’accrocher avec l’hameçon de la sexualitĂ©, mais rien de cela ne l’amĂšnera Ă  vous aimer sincĂšrement. L’amour ne s’achĂšte pas et on ne peut forcer un coeur Ă  aimer! Il est donc important de rĂ©aliser que quoi que vous faites, vous ne le faites pas dans le but de le faire changer lui, mais bien parce que c’est ce qui vous convient Ă  vous. Lui dire que vous allez le quitter dans le but de lui faire peur et de le stimuler Ă  s’engager n’est que pure manipulation et n’aura aucun rĂ©sultat sĂ©rieux. Si vous le faites, faites-le parce que vous en ĂȘtes sincĂšrement rendu lĂ  dans votre relation. Ce ne doit pas ĂȘtre une menace en l’air, mais bien un constat qui reflĂšte oĂč vous en ĂȘtes rendue vous-mĂȘme. Si vous en ĂȘtes plutĂŽt au stade d’ĂȘtre encore patiente, ne mettez pas d’ultimatum non fondĂ© dans le but de le faire rĂ©agir plus vite. Vous ne risqueriez que de perdre et ce ne serait pas honnĂȘte non vous en ĂȘtes au point de vouloir sincĂšrement vous engager avec cet homme et que vous ne dĂ©sirez pas perdre votre temps dans une relation sans lendemain, parlez-lui! Si ça lui fait peur et qu’il ne veuille absolument pas en parler, vous savez ce qu’il vous reste Ă  faire. S’il prend le temps de vous Ă©couter, semble sincĂšrement s’intĂ©resser et se prĂ©occuper de vos besoins sans toutefois pouvoir vous offrir ce dont vous avez besoin, vous pouvez en dĂ©duire qu’il Ă©prouve tout au moins des sentiments sincĂšres Ă  votre Ă©gard. Peut-ĂȘtre ne seront-ils pas suffisants pour combler vos besoins, mais peuvent tout de mĂȘme ĂȘtre un dĂ©part et peut-ĂȘtre un espoir. Peut-ĂȘtre acceptera-t-il de s’ouvrir un peu plus Ă  vous et vous permettre de le comprendre un peu mieux. La communication Ă©tant Ă  la base de la relation, vous serez tout au moins sur une bonne voie. Vous pourrez ensuite Ă©valuer les possibilitĂ©s que vous offre cette relation et si ces derniĂšres peuvent combler vos DesrosiersSexologue
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