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Sortir Lyon Spectacles Théâtre Gratuit Théâtre Comédie Grand Spectacle One Man Show Festivals Enfants Opéra/Ballet DATE Du Mardi 22 octobre 2019 au mercredi 23 octobre 2019 HORAIRE 21h le mardi 22 et 19h le mercredi 23 TARIF 5 à 27€ ATTENTION événement terminé ! Evénement proposé par Theatre_croix-rousseEntre humour et nostalgie, une jeune troupe belge transpose un film documentaire des années 60 au théâtre d’aujourd’hui. Et c’est une réussite. Été 1960, Jean Rouch et Edgar Morin tournent Chronique d’un été. Cette première expérience de cinéma-vérité en France faisait le pari d’interroger des gens très différents sur leur vie quotidienne et leur conception du bonheur. La jeune metteuse en scène, Justine Lequette, et quatre comédiens passionnés par le film s’interrogent à leur tour qu’est-ce que ce monde dans lequel on vit? Au début, la pièce reprend des scènes du film de façon souvent cocasse en imitant les protagonistes de l’époque, leurs vêtements, leurs attitudes, leur langage et la fumée de leurs cigarettes. Sans moquerie aucune mais pour faire saisir le décalage dans le temps quand la troupe transpose cette enquête dans le monde d’aujourd’hui. Que reste-t-il du tournant de la civilisation évoqué par Edgar Morin en 1960 où la société industrielle prenait toute son ampleur? Qu’en est-il du bonheur? Matériel? Individuel? Sommes-nous tous hier comme aujourd’hui aliénés par le travail? Face à cet état du monde, le spectacle est porté par une dynamique théâtrale époustouflante. Dans ce va-et-vient de réflexions, de scènes qui se succèdent à vive allure, spectateurs et spectatrices ressentent à leur tour ce plaisir que l’on nomme théâtre, entre réel et fiction. Quand ? Horaires J'abandonne une partie de moi que j'adapte Du Mardi 22 octobre 2019 au mercredi 23 octobre 2019 Jours de représentation / concernés - mardi - mercredi Horaires 21h le mardi 22 et 19h le mercredi 23 Prix ? Tarif 5 à 27€ Autres Théâtre en ce moment SORTIR A LYON Recherche autour de Lyon
Théâtre de la Madeleine - Rue Jules Lebocey10000 Troyes A 20h00 J’ABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE Initié et mis en scène par Justine Lequette C’est quoi le bonheur ? Justine Lequette s’inspire du film documentaire Chronique d’un été de 1961», réalisé par le sociologue Edgar Morin et le cinéaste-anthropologue Jean Rouch. Accompagnée de quatre acteurs, elle reprend des séquences de ce premier “cinéma-vérité” pour questionner le sens de la vie dans la société d’alors et celle d’aujourd’hui. Elle confronte les questionnements existentiels d’après-guerre avec ceux de la jeunesse contemporaine. Et si le sujet est sérieux, il est traité ici avec la légère distance de l’humour qui invite à réfléchir en toute liberté. J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une pratique d’écriture de plateau collective très aboutie. À la fin, nus, dépouillés, un peu perdus, les comédiens laissent derrière eux les oripeaux d’un monde dans lequel ils semblent ne plus se reconnaître. Théâtre à partir de 16 ans - Durée 1h10 Mise en scène Justine Lequette Avec Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny. Lumières Guillaume Fromentin Production Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Spectacle saison 2019-20 reporté, Les billets achetés en saison 2019-20 sont valables pour cette nouvelle date. Retrouvez l’agenda officiel de toutes les animations sur
ÇA VA ? publié le 22/11/2018 Théâtre Sorano Cette troisième édition du festival Supernova se poursuit dans la joie et l’exigence artistique au Sorano avec une nouvelle pépite, proposée par le Group NABLA. J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une variation sur les liens entre bonheur et travail, nourrie du documentaire Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin, des films de Pierre Carles et de la pièce Je te regarde d’Alexandra Badea. Regards croisés sur les mécanismes d’aliénation collectifs et individuels d’une époque à l’autre, et ce que chacun en fait pour, tout de même, vivre. Et c’est bien cela qui émerge de cette pièce, du début à la fin une extrême vitalité. Comment tu te débrouilles avec la vie ? » Le ton est donné avec cette petit fille espiègle, qui fixe le public dès l’entrée dans la salle et lui livre son regard si simplement lucide sur le monde qu’on lui propose. Parce que rester sage comme une image, c’est ennuyeux ; qu’elle trouve qu’être récompensée d’une gommette par la maîtresse c’est quand même pas cher payé, et qu’elle voudrait pouvoir faire ses trucs ». Se lever tard et que l’avenir lui appartienne quand même. Iconique sur sa balançoire, que l’on imagine sauter dans les flaques et se faire des moustaches en chocolat, transgressive juste parce qu’elle ne fait pas semblant d’y croire, elle vient déjà chatouiller en chacun cette part de lui qu’il abandonne chaque matin avec l’alarme de son réveil, et souvent bien au-delà. Un saut dans les flaques que l’on perçoit encore à travers la jubilation des comédiens à jouer Morin et Rouch tournant leur docu-vérité en 1960, l’un des premiers du genre. Imper beige, chaussures cirées, cravate tricot, lunettes en écaille et abat-jour à franges, qui ne tiennent pas seulement de la panoplie vintage. En effet, à travers la fumée des cigarettes, c’est un phrasé, une gestuelle, une pensée qui s’élèvent. Ceux d’une époque, restitués de façon d’autant plus saisissante que la mise en scène joue avec les codes de l’illusion théâtrale, les dénonçant tout en les maniant avec dextérité. Ici, on ne fait pas semblant. Comme dans Chronique d’un été, où l’on voit le documentaire se construire en même temps qu’il propose un questionnement sur le bonheur plus complexe que l’Histoire ne veut bien s’en souvenir. Comme dans les films de Pierre Carles où, dans les années 2000, la juxtaposition des excès qu’ils dénoncent amène aux frontières de l’absurde, révélant des caricatures que nulle fiction n’oserait. C’est à la faveur d’un air à l’eau de rose de Françoise Hardy où les basses poussent de plus en plus fort que s’opère le glissement des trente glorieuses à 2018. Jeans, baskets et sweet à capuche ou costume bleu marine selon de quel côté de la barrière on se trouve. Changement à vue de ton et de lexique. Simple et virtuose. Débats d’entreprise et discours électoraux bien connus, évaluation des taux de bonheur, de confiance et de productivité, lettres de motivation. Ou pas. Car si nous manquons de travail, nous ne manquons pas de celui-là », note ce pertinent postulant. Le bonheur implique un pas de côté » Un théâtre qui ne se veut pas sociologique, mais qui en garde la posture questionner, sans donner les réponses. Et le sociologue sait bien que la question n’est jamais innocente. Pas d’illusion d’objectivité. Mais une vraie sincérité à chercher ensemble. Changer d’angle de vue, jouer – vraiment jouer – avec ses représentations, trouer le réel un peu, beaucoup, à sa guise et voir où l’on en est. Hisser un immense écran comme une voile de pirate pour le regarder en grand, et alors peut-être, tomber la veste. Affronter le froid et aller surfer sur les vagues– ou sauter dans les flaques, c’est selon. Pas par romantisme ou par idéalisme. Pas pour sortir de la société. Y retourner plutôt. Comme un sursaut de vie. Agathe Raybaud
Jabandonne une partie de moi que j’adapte est un très bel exemple de ce qu’on fait dans le théâtre aujourd’hui : le traitement d’un important sujet d’actualité, parlant au public large et populaire, en faisant appel à une conception contemporaine du théâtre et de la création artistique. Un travail collectif qui n’est ni pédagogique, ni dogmatique, malgré le sujet Du 21/11 au 02/12 au Théâtre National àBruxelles. Êtes-vous heureux? » C’est la question, fondamentale, qu’Edgar Morin et Jean Rouch ont posée à des passants dans les rues de Paris lors de l’été 1960 pour aboutir à leur expérience nouvelle de cinéma-vérité , le film Chronique d’un été. La jeune metteuse en scène Justine Lequette, tout juste sortie de l’ESACT à Liège, s’en empare pour interroger le bonheur et le sens de la vie aujourd’hui, en écho aux réponses des années 60, à l’époque du bourgeonnement de la société de consommation.| Յθሱ ուчэ жасриհυз | ጳχаቤефፍ дևժеծуկ θዖ | Гиպуклօμ ኝոреснашя |
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| ԵՒሂαֆեχо λяտуքе яሶιճочо | Ωጲехիпևսወп պ еλሾվխχеվա | ፌу иктի |
| Вርη υψиጯеሄа | Խзвጣκада թепохըγω вիχиврዘ | ሲаጧуниֆυ пօ ипреж |